LA SNEL : HIER ET AUJOURD’HUI !

En ce début de l’an 2021, regardant dans la même direction que le Chef de l’Etat de la RDC, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la SNEL SA s’est lancée le grand défi, celui de développer le pays cher à Patrice Emery Lumumba par la transformation de toute matière première produite au pays en produits finis. Mais hélas !

Ce rêve ne peut être traduit en une réalité vivante sans énergie électrique !

Voilà pourquoi la SNEL SA reste déterminée à produire, dans des meilleures conditions, distribuer et commercialiser l’énergie électrique et thermique aux populations Congolaises. Et puisque le pays situé au cœur de l’Afrique a pour rôle de catalyseur du continent : Inga I, II et bientôt Inga III sont appelés à vendre le surplus de leur production au-delà de nos frontières et pourquoi pas hors du continent !
Mais ceci ne peut être valable que grâce à la vision éclairée du Chef de l’Etat, élu du 30 Décembre 2018 et de nos jours, Président en exercice de l’Union Africaine

Ô pays !

Cette fois, la RDC mise sur ses meilleurs fils et filles pour son décollage total et ainsi faire décoller le reste de l’Afrique. Forte de ses ressources du sol et du sous-sol, la RD Congo peut aujourd’hui compter sur ses ressources humaines de haute facture. A ceci, l’Ingénieur Jean- Bosco Kayombo Kayan n’est pas tombé des nues pour se voir confier cette entreprise publique, patrimoine de droit congolais.

Ce « fils-maison » comme on a coutume de le dire au pays, n’a pas encore dit son dernier mot car,

géniteur du Compteur à prépaiement en RDC, ce système ayant déjà fait ses preuves ailleurs, serait en train d’être expérimenté au pays et produit déjà ses fruits. Pas de carte, pas d’énergie, semble-t-il dire. Ce qui évite à coût sûr des pertes à une entreprise publique réputée commerciale et qui évite des factures forfaitaires aux abonnés. L’essai ayant été jugé très concluant, le système va très bientôt s’étendre sur toute la ville-province de Kinshasa avant d’atteindre les quatre coins de le RDC.

HISTORIQUE

Pour la jeune génération et besoin d’histoire, la Société Nationale d’Electricité, SNEL SA, est l’une des rares entreprises publiques, patrimoine de l’Etat congolais nous léguée par les autorités de la 2è République. Créée par ordonnance loi no 78/033 du 16 Mai 1970, la Société Nationale d’Electricité venait de souffler sur ses 50 bougies d’existence le 16 Mai 2020 dans la sobriété la plus totale. Et cela, pour cause de la Covid-19 qui n’avait pas permis de réunir plus de 20 personnes de peur de porter son flan à la pandémie.

Et pour revenir à l’objet ¬qui nous concerne, la SNEL SA, dès sa création avait reçu du législateur Congolais, le mandat de capter les eaux du Fleuve Congo dans le site d’Inga en vue de leur transformation en énergie électrique. Forte du caractère technique, industriel et

ommercial, elle devrait également assurer l’exploitation de la Centrale Hydro-électrique d’Inga et le transport du courant électrique dans la province du Kongo Central et ainsi que dans la ville-province de Kinshasa, renseigne l’historique

de l’entreprise que votre magazine international Diaspora Positive a consulté. En 1974, l’Etat congolais d’alors décide d’étendre sa gestion à toutes les stations électriques du pays. Après cela, les réseaux associés furent gérés par les sociétés privées. Cette décision de l’Etat notifiait ipso facto aux sociétés privées ayant le même objet social que la SNEL SA, leur dissolution pendant que leurs actifs sont transférés au patrimoine légal de la SNEL SA.

Désormais nantie du monopole d’exploitation, le transport, la distribution et commercialisation du courant électrique en République Démocratique du Congo, la SNEL SA s’est dotée des ressources supplémentaires : c’est notamment la dotation par nationalisation des sociétés privées comme «COMETRIK» à Kinshasa, la société centrale des forces hydro-électriques, ou encore « COGELEC» du Katanga.

Ce qui justifie de gros moyens qui ont été mis sur la table pour financer l’extension des centrales d’Inga, la construction de la ligne haute- tension Inga-Shaba et les réseaux du grand Kivu. Une première dans l’histoire de la SNEL SA. A l’opinion de noter qu’en 1979, le législateur congolais va compléter l’objet social de la société en lui accordant plein pouvoir de production, de transport, distribution et commercialisation de l’énergie électrique.

Dès ce jour-là, la SNEL SA devrait se charger elle-même ou à l’aide des tiers, des infrastructures, des ouvrages et usines de captage des forces hydrauliques pour la production et le transport du courant électrique. Selon l’esprit de la lettre dudit protocole, la SNEL SA pouvait aussi prendre, exploiter, acheter et vendre les brevets relatifs à l’exploitation des sites naturels pour la production du courant électrique. Ce qui a réjoui bon nombre des congolais dignes de ce nom. Ces derniers pensent que cette démarche reste bénéfique pour l’entreprise nationale.

Un demi-siècle d’existence déjà, a été célébré, quoique dans la méditation, son cinquantenaire sous la bannière son Directeur Général, Jean-Bosco Kayombo Kayan (J.B.K.K). A ce titre, il y a de quoi saluer la maturité d’actions dont a fait preuve cet Ingénieur Congolais formé et assermenté en la matière.

Grâce à sa gestion managériale hors du commun, la SNEL SA est là, debout sur ses deux pieds comme d’aucuns ne pouvaient se l’imaginer malgré les vents et marées de conjoncture, ajoutez à cela, la COVID-19 qui n’a pas épargné toutes les unités commerciales à travers le globe. Mais comment ce fils-maison de JBKK (Jean-Bosco Kayombo Kayan) a pu conquérir le monopole de popularité à la tête de la SNEL SA ?

Engagé comme simple technicien, le jeune Jean-Bosco Kayombo Kayan a enduré et gravi tous les échelons jusqu’à monter au grade supérieur de cadre de direction. Mais quoi donc ? Son élévation relève de la méritocratie et non d’un quelconque favoritisme comme d’aucun pourrait se l’y imaginer.

Le 27 Juillet 2017, le Comité de Gestion Jean-Bosco Kayombo Kayan prend les règnes de la SNEL SA trouvée en perte de vitesse car confrontée à des multiples défis de gestion. Et sans pour autant être prophète ou devin, Jean-Bosco Kayombo Kayan n’a fait que puiser dans son riche background d’ingénieur expérimenté (plus de 30 ans de carrière) pour remettre sur les rails, la SNEL SA.

En bon capitaine, il connaît ses hommes et c’est ainsi qu’il a procédé à des réaménagements techniques pour la relance en plaçant l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. Et à ce jour, la SNEL SA est entrain de marquer des points, là où les autres mettent la clé sous le paillasson pour raisons de faillite, Kayombo innove avec des compteurs à prépaiement pour dire que quiconque n’innove pas, recule, dit l’adage chinois ! Une chose aura retenu notre attention.

Lors de sa prise de parole en marge du 50è anniversaire de la SNELSA. Peu loquace de nature, et chrétien pratiquant, le Directeur Général a été concis et précis en ces termes: « …l’avenir peut être envisagé avec optimisme, à condition que la commercialisation qui se trouve être le maillon faible de notre entreprise soit résorbée par un service de recouvrement sur fond des nouvelles technologies dont le compteur intelligent et au prépaiement, opposables à tous, a-t-il renchérit. »

50 ANS : JUBILE D’OR DE LA SNEL SA

A 50 ans d’âge, on est taxé de mature et la SNEL SA venait de le prouver sur terrain. De la simple manœuvre à l’essai, du journalier au cadre de

direction, l’on ne peut que regarder avec admiration des Congolais à l’œuvre. De meilleurs techniciens formés au pays et à l’étranger qui n’ont pas à rougir devant des roitelets des pays du Nord.

Cela se constate à la réparation des pannes dans des cabines urbaines, dans des stations à haute tension jusque dans des turbines d’Inga où des Congolais travaillent nuit et jour pour assurer la disponibilité du courant électrique à l’usine comme dans des ménages. A cet effet, pris au mot : le Président du Conseil d’Administration de la SNEL SA, Ambassadeur André Alain Atundu Liongo, au cours d’une interview dans une chaîne de la place disait : « le génie des ingénieurs de la SNEL SA fait la fierté nationale et mérite d’être exporté ».

L’âge d’or de la SNEL s’illustre par de grands projets bien ficelés en cours de réalisation en vue de traduire en acte, la vision du Chef de l’Etat au service de son peuple.

En dépit de la crise économique qui frappe de plein fouet les économies de la planète, la RDC a vu celle-ci s’accentuer avec la Covid-19 qui venait de s’inviter au pays depuis le 10 Mars 2020. Puisque déterminé à faire de la RDC, un pays émergent d’ici, à l’horizon 2030, le Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pense que ce parcours de combattant ne peut être réalisable sans la fourniture en énergie électrique aux agents économiques que sont les entreprises et les ménages avec effets multiplicateurs sur l’ensemble des secteurs économiques.

Dans la vision du Président de la République, la Haute Direction de la SNEL SA sous l’impulsion de son Conseil d’Administration ne cesse de réaliser des projets de grande envergure à impact visible pour réalisations à soumettre pour financement, aux bailleurs internationaux et privés que sur fonds propres.

Aujourd’hui, point n’est besoin de rappeler à l’opinion que le raccordement en énergie électrique de la RDC intéresse au plus haut point aussi bien les autorités qui nous gouvernent que celles de la SNEL SA. Et pour un pays, 4 fois plus grand que la France, la RDC accuse certes des petits problèmes de délestage souvent dû au déficit de production du courant électrique.

D’où certains spécialistes dans le domaine affirment que l’insuffisance des investissements conséquents dans la construction des nouveaux parcs de production hydro-électrique et le recours à la Mix Energétique serait l’une des causes à travers les Energies Nouvelles et Renouvelables (ENR). De nos jours, il est établi que cet investissement nécessite de gros moyens financiers que la SNEL SA ne peut disposer en propre.

D’où, l’on a noté des grandes dispositions et décisions qui sont prises par la Présidence de la République à travers sa Cellule d’Infrastructures et le

Gouvernement pour la mobilisation de financement afin de doter le pays, des nouvelles infrastructures. Pour preuve, le forum virtuel sur le développement et la construction du Grand Inga organisé sous l’égide de la Présidence et auquel, la SNEL a été partie prenante en sa qualité d’opératrice historique et l’organe technique, en est une illustration.

Contre vents et marées, le Comité de gestion de la SNEL SA piloté des mains de maître par le Directeur Général Jean-Bosco Kayombo ne ménage aucun effort pour sortir la SNEL SA, considérée aux yeux de tous comme la poule aux œufs d’or de la République du fond de l’abîme. A ce titre, il ne cesse de multiplier des actions en termes de projets pour accomplir sa mission de produire, transporter, distribuer et commercialiser l’énergie électrique à travers le pays au bénéfice de la population.

POUR TAIRE TOUT DISCOURS PROPAGANDISTE: «DES ACTIONS – PHARES DE 2018-2020 »

De 2018 à 2020, la SNEL a fait preuve de détermination et d’amour patriotique par la réalisation de grands projets avec un volume important d’investissements afin d’assurer la continuité de la fourniture régulière de l’énergie électrique à ses abonnés. Et cela a été constaté lors de grands évènements historiques qui ont émaillé l’histoire politique du pays, à savoir, la passation de pouvoir civilisée entre le Président sortant, Joseph Kabila Kabange et le Président élu, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a été suivi tant à l’extérieur qu’au pays suite à la permanence du courant électrique de la SNEL SA.

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